du clos de troumouse

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Histoire du clos de Troumouse

Histoire du clos de Troumouse

Max fut mon premier boxer. Il est né le 17/10/1997 et m'a quitté le 6/09/2004. C'est grâce à lui qu'est née ma passion pour les boxers.
Sans lui Troumouse serait resté un pic et un cirque de la chaîne des Pyrénées.

Voici un petit poème que j'ai écrit pour lui :

MAX

Petit Max,
La première fois que je te vis
Je sus que c’était toi.
Tu trottais dans ce garage,
Déjà indépendant des autres.

Tu quittas ta maman
En compagnie de Némo et de Léon.
Depuis on ne s’était jamais séparés.

Nous avons tout partagé,
Les joies, les défaites, les départs,
Les arrivées des autres.
Tu acceptas Pat, puis les filles,
Tu fis même de jolis bébés à Sarah.

Tu me comprenais d’un regard,
Tu anticipais mes joies et mes pleurs.
Tes beaux yeux me suivaient sans cesse.
Épiant mes faits et gestes.
Lorsque l’angoisse me tenaillait
Tu le savais et tu posais
Ta grosse tête sur mes genoux.

Le soir, tu faisais de gros câlins
Et la nuit lorsque tu avais froid,
Tu venais me gratter l’épaule
Avec ta patte, pour que je te fasse
Une petite place dans mon lit.
Tu te roulais en boule, tout petit,
Et tu te rendormais sur mon épaule.

Et les années passèrent.
Avec les bagarres avec Pat,
Avec les toux de l’hiver,
Avec ton petit cœur fatigué,
Avec ton œil qui se ferma,
Après un coup de dent malencontreux.

Et les derniers jours qui passèrent si vite.
Tu fus vite malade, bien trop vite,
Pour que je me rendes compte.
Lorsque je t’ai amené chez le docteur,
C’était une fois parmi tant d’autres.
Pas un instant je n’imaginai
Que tu ne rentrerais pas avec moi..

Ce soir-là je suis passée te voir.
Tu étais si triste dans ta cage.
Mais tu me regardais toujours
Avec ton regard inoubliable.
Je me suis assise près de toi,
Ta grosse tête sur ma cuisse,
Et je t’ai caressé en espérant
Te communiquer ma force,
Toi qui m’avait si souvent donné la tienne.
Je t’ai beaucoup parlé
Et je t’ai dit au revoir,
Même si au fond de moi,
Je pressentais que c’était un adieu.

Cette nuit-là, à minuit et demie,
Tu es venu pour la dernière fois,
Près de mon lit,
Gratter mon épaule,
Et me dire au revoir.

Marie-Eve